 | Madame Francine OLIVIER Chère Francine, Dimanche je me suis rendue chez vous avec Jacques, comme chaque weekend. Malgré la petite lampe allumée et le chauffage, la maison était sombre et froide. Il n'y avait pas de tasses de café à couler, pas de vaisselle à laver, pas de linge à lessiver. Du divan aucune petite voix ne nous a invités à venir la rejoindre dans le salon. Rien, à part un silence immense qui prend à la gorge et la serre jusqu'aux larmes. Vous allez tellement nous manquer. Bien sûr je sais que vous étiez si lasse. Je sais que vous rêviez d'horizons plus cléments. Et vous êtes partie vers là-bas où s'en vont les gens que nous aimons, là-bas où s'en sont allés ceux que vous aimiez... Et de là-bas, sans nul doute vous veillerez, vous vous réjouirez de nos petites bonheurs, vous tremblerez de nos petits malheurs. Au revoir, Francine. Reposez-vous bien, dans le calme et la sérénité et avec tout notre amour.
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